Coaching affirmation de soi en milieu professionnel

coaching professionnel d'une illustratrice à Lyon : étude de cas

Étude de cas : Béatrice, illustratrice

Un jour. Une rencontre.

 

Béatrice me côtoie sans me connaître. Nous appartenons au même groupe d’entrepreneurs, une sorte de réseau d’entraide.

 

Un jour, Béatrice vient me parler et me demande si j’ai du temps pour une discussion en privé.

Nous nous appelons, et c’est là qu’elle m’explique que le coaching, elle en a une sale image. En plus, elle a entendu dire que c’était pour les faibles. Vous imaginez un peu ? Personne n’a envie d’être “faible”.

 

Mais qu’avec moi, elle veut bien être coachée. “Ta façon d’en parler me capte. C’est différent de tout ce que j’ai entendu. J’ai confiance”

Quand le doute sabote l'affirmation de soi en milieu professionnel...

Quand le coaching commence, Béatrice est perdue dans ses choix. Elle ressent une forte pression de l’entourage (sur son métier et son chiffre d’affaires) et perd complètement confiance en elle.

 

Il faut que vous sachiez que Béatrice est à son compte depuis déjà un paquet d’années (une dizaine environ). Son activité fonctionne bien. Mais elle doute. Notamment parce qu’elle sent que son chiffre d’affaires pourrait être bien plus élevé.

 

Alors elle se demande si cela vient d’elle, de ses choix, de son style, de… et elle ne manque évidemment pas d’imagination pour trouver des causes. Vous vous en doutez. D’ailleurs, peut-être qu’elle aurait besoin d’une énième formation pour être sûre d’être au goût du jour et de plaire 😏

Bref !

Au milieu de tous ces sujets, elle a choisi de concentrer le travail de coaching sur le fait de s’assumer : elle, son identité, son style, sa personnalité, son métier, ses compétences. On pourrait aussi parler d’affirmation de soi en milieu professionnel.

 

PS : pour celles et ceux qui ont du mal à choisir, sachez qu’en général, tout est lié. On prend un thème, on tire le file et on récupère la pelote 😉

Pour traiter cette demande, nous avons défini un plan d’actions. Je ne vais pas tout vous raconter ici, alors voici 3 grandes étapes du parcours de Béatrice :

1. Révéler la force de son identité :

Aveugler par les autres, qu’elle place souvent sur un piédestale, Béatrice se trouve fade, moins douée, moins rapide que les autres, pas à la mode. Cette perception l’arrête complètement dans son efficacité et sa production. Elle n’a plus le goût à faire les choses pour ses clients. Elle procrastine, traîne, les réalise quand même mais avec cette impression d’être un imposteur.

Nous avons donc entrepris de définir sa place au travers de ce qui compte plus que tout pour elle, de son rôle auprès de ses proches et de ses clients.

La mise en mots a éclairé sa situation. Béatrice est émue. Soudain, elle comprend que cette pression sur l’argent ne parle pas d’elle mais des autres.

“Quand je pense que je suis venue pour ça” me dit-elle.

L’aspect concret de cet exercice lui a permis de se confronter immédiatement au terrain, à la réalité et d’un coup d’un seul, les choses étaient évidentes.

PS : ce n’est pas magique mais il y a des prises de consciences qui nous ouvrent les yeux et nous font faire des bonds en avant

2. Porter un regard extérieur sur son métier :

Pour Béatrice, le dessin est naturel. Tout ce qui touche au visuel, est essentiel. Et comme beaucoup de personnes, elle considère que ce qui est naturel, facile, simple pour soi, l’est pour les autres. Donc son métier n’en est pas un. C’est tout au plus un hobby. Par conséquent, elle ne mérite pas d’être payée…

Bah voyons !

Je préfère vous prévenir : ne jouez pas à “dessiner c’est gagné avec moi /pictionary”. Tout ressemble à une patate version art abstrait 🤣

J’invite Béatrice a testé grandeur nature cette pseudo-normalité du dessin que tout le monde maîtrise. Et comme elle se compare beaucoup, je lui demande également de définir le style des collègues et le sien en 6-7 mots. Pour finir, elle doit questionner ses clients pour savoir ce qu’ils aiment dans son travail.

Voilà, Béatrice est désormais consciente de sa singularité artistique. Elle sait nommer et définir son style. Dorénavant, cette fiche sur sa propre patte artistique la guide au quotidien dans ses productions.

3. Remettre son exigence à sa place :

Béatrice place la barre très haute. En conséquence, elle a peur d’échouer donc n’y va pas. ⇒ Exigence de qualité

Elle aimerait réussir, vivre plus confortablement de son activité, rapidement voire du premier coup ⇒ Exigence de rapidité et de résultat

Sa patte n’est pas conforme. 90% des gens ont un style différent du sien et uniforme entre eux. Elle en déduit que c’est elle qui a un problème. ⇒ Exigence de conformité

C’est l’argent qui fait la valeur de la personne. ⇒ Exigence sur son CA et sa rémunération

Elle se compare donc est insatisfaite. ⇒ exigence sociale

Au travers de ces quelques exemples, vous pouvez voir combien l’exigence était présente. Chaque fois qu’elle pointait le bout de son nez, teintant toute la pelote (cf la métaphore plus haut), nous avons traité la situation spécifique pour en extraire le vrai sujet, sortir l’histoire que Béatrice se racontait et la confronter au moyen de discussion, d’interviews, et d’observation à tout ce qui l’entourait.

Bilan, son exigence n’a pas disparu d’un claquement de doigts mais elle a diminué suffisamment pour lui permettre d’agir ; d’accepter certaines situations comme le temps nécessaire à la croissance de son entreprise ou encore les échecs formateurs comme étant des morceaux du chemin ; d’assumer son style ; de comprendre que certaines exigences n’étaient pas les siennes et de les lâcher ; d’arrêter de se comparer car dans son cas, ça ne l’aidait pas.

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Bienvenue dans mon univers !

1. Quand l'amour des mots prend le dessus :

C’est un peu comme si tu entrais dans ma cuisine pour boire un thé et que nous papotions tranquillement de choses et d’autres. Très vite, tu te rendras compte que j’utilise bon nombre d’expressions, parfois désuètes ou inventées de toutes pièces.

 

Que veux-tu ? C’est ainsi ! J’adore la richesse de la langue française, naviguer d’un style à un autre et utiliser des images, avec plus ou moins d’humour.

 

Ceci dit, j’aime aussi me servir de mots en langues étrangères. Non pas parce que c’est à la mode ou que cela fait chic. Mais pour la simple et bonne raison que, j’ai vécu au Canada anglophone, en Allemagne et en Espagne. Depuis ces immersions, j’ai cessé de traduire certains mots ou certaines expressions pour ne pas les affadir.

2. Être ou ne pas être un "Originals" :

Aujourd’hui, j’aimerais te partager ce qu’est pour moi un “Originals”.

 

Tu vois cette sensation, ce sentiment d’être différent ? De savoir que l’on réfléchit, agit, vit d’une autre façon ?

 

C’est là, le point de départ d’un “Originals”. Il SAIT dés le début. Il constate, au contact des autres, son décalage qui n’est ni mieux ni moins bien, simplement différent.

 

Il a le sentiment d’être le seul, comme une pièce avec un défaut. Bah, oui ! parce qu’il se voit rarement comme un diamant.

 

Alors, pour faciliter son existence, éviter de se faire remarquer, il se transforme en caméléon et se fond dans la masse.
Mais ça ne dure qu’un temps…

3. Sa première solution : le caméléon

Il commence à se sentir à l’étroit, pas à sa place, se questionne là où les autres semblent suivre le cours des choses sans s’interroger. Son mal être augmente et ses coutures craquent, parce que le costume est bien trop petit.


Il est au pied du mur, évoque une perte de sens, de l’ennui, le vertige d’un avenir futile malgré une bonne situation financière à ses yeux et/ou de brillantes études. Il n’a plus le choix que de se rendre à l’évidence : sa place est ailleurs. Il le sait depuis toujours.

 

Le chemin était pour autant nécessaire. Nul besoin de regretter ou culpabiliser. Chaque expérience nous apporte son lot d’apprentissages.

4. Sa deuxième solution : lui

Alors que fait notre “Originals” ?

Il fouille au fond de lui pour savoir qui il est vraiment et se demande ce qu’il va faire à l’avenir.

 

D’autant qu’il a plus d’une corde à son arc et donc souvent le sentiment de s’éparpiller, d’avoir trop d’idées, de ne pas savoir choisir ou quelle idée concrétiser.

5. Sa troisième solution : un tiers

C’est souvent là que j’interviens.

 

Ensemble, nous identifions Ton ADN, Ta nature originelle et originale. Car de ta singularité naît ton projet professionnel, ta puissance et ton épanouissement.


Je ne suis pas là pour que tu concrétises un projet comme tout le monde. Non seulement, cela ne m’intéresse pas, mais en plus, l’”Originals” a une vision pour le monde. Il a envie de contribuer à un monde meilleur à SA façon.

Son projet est donc hors du commun. Si c’est ton cas, contacte-moi.

Alors, es-tu un « Originals » ?

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Out of the Box

S’il y a un cadre, sois sûr que je vais bien l’explorer et le respecter pour mieux en sortir. Mais attention, en tout bien tout honneur ;-) !

Electron libre

Sociable, curieuse et indépendante, j’aime aller à la rencontre des gens, les découvrir. 

Première vie

Salariée en commerce international.

La vraie vie : indépendante. Si la routine et l’ennui me consument, l’entreprenariat regorge de surprises et me galvanise.