Nous avons tous un rêve que nous souhaitons concrétiser.
Mais nous en donnons-nous la permission, la possibilité ? A quel point sommes-nous capables de nous mettre dans les meilleures conditions pour réussir ? Et quelles sont ces conditions ? Sont-elles les mêmes pour nous tous ?
Bien sûr, que non! ce serait trop simple.
En attendant de connaître les vôtres, je vous raconte l’histoire de Julie. Son rêve : devenir monitrice de ski.
Julie (prénom modifié pour conserver l’anonymat) ne vit que pour le ski. Elle a grandi à la montagne et son rêve est de passer la veste rouge pour, à son tour, partager sa passion et enseigner.
Tous les hivers, elle s’entraîne sans relâche. Mais le temps file sans qu’elle ne parvienne à valider son test technique, le fameux eurotest.
Non seulement, elle est attristée, en colère et frustrée de ne pas y arriver, mais en plus sa famille l’invite à changer de voie :
“faut que tu bosses maintenant !” ; “c’est pas un vrai métier moniteur”.
A cet instant précis, Julie aurait aimé être soutenue.
Mais même ses ami(e)s l’incitent à travailler ailleurs, considérant tous ses efforts comme une simple envie de se planquer, de se la couler douce sur les pistes de ski pendant que d’autres sont enfermés dans des bureaux.
Elle s’interroge sur ce qui l’empêche de réussir. Et elle ne comprend pas.
Elle s’entraîne quotidiennement, elle visualise son parcours, elle débriefe avec son entraîneur. Tout va bien. Même la veille de l’examen, elle réalise une descente parfaite!
Le jour J, en revanche…rien ne se passe comme prévu. C’est incompréhensible.
Après un 7ème échec, Julie décide de se tourner vers un autre métier. Un job qui la fait moins vibrer. Plutôt que monitrice de ski, elle sera pisteur secouriste. Tant pis !
Elle s’entraîne toujours mais avec moins d’entrain. Pourtant, lorsqu’elle passe le concours et elle le valide du premier coup.
Contente mais surtout étonnée, c’est là qu’elle réalise que lorsque l’enjeu est faible, elle réussit. Pour le monitorat de ski, elle s’est toujours mis une énorme pression. Un tel niveau de stress qu’elle en perd ses moyens.
Curieuse, elle retente l’examen pour devenir monitrice de ski, sans pression, sans s’entraîner, juste pour voir.
Bingo ! c’est dans la poche !
Nous sabotons nous-mêmes nos compétences par pression, exigence, perfectionnisme, doute et autres bonnes raisons que nous sommes siiii doués pour trouver voire inventer.
Quand ce n’est pas la peur de réussir qui nous torpille, ce sont nos conditionnements, notre mode de fonctionnement, nos vieux réflexes.
Pour les identifier et s’en libérer, rien de tel que se faire coacher 😉
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